Guy Ferrandis est né en 1954, réside à Paris.
Début des années 1970 : études au lycée des Arts graphiques et du livre de Corvisart. Commence à photographier les principales icônes de la scène rock.
1972-1976 : voyage en Afrique, au Proche-Orient (long séjour parmi les Bédouins de Pétra, site archéologique alors méconnu) et en Asie Centrale. Itinéraires singuliers, au Soudan, en Éthiopie, au Rwanda, au Zaïre, en Iran, au Baloutchistan, dans les montagnes de l’Hindu-Kush, dans le Cachemire Pakistanais, le Pamir Afghan et dans les rues de New York, Paris, Berlin.
À partir de 1976, photographie les Rolling Stones, Bob Dylan, David Bowie, U2, Mickaël Jackson, Frank Zappa, Miles Davis, Chet Baker, Léo Ferré, Barbara, Serge Gainsbourg, Alain Bashung et tant d’autres.
Intérêt particulier pour la mouvance punk : The Clash, The Cramps, The Ramones, P.I.L, Killing Joke. Mention spéciale pour Iggy Pop.
Photos publiées dans la presse quotidienne et hebdomadaire.
À partir de 1989, les tournages l’emportent sur la scène musicale avec des films français et internationaux et des réalisateurs comme Mathieu Kassovitz (La Haine),Tran Anh Hung, Philippe Lioret, Philippe Garrel, Tim Burton, Roman Polanski, Brian de Palma, Paul Verhoeven. Plus de 100 films.
En 2001, Roman Polanski le choisit pour le tournage du Pianiste. Début d’une collaboration régulière qui se poursuit avec Oliver Twist, The GhostWriter, Carnage, La Vénus à la fourrure et J’accuse ! Les photos de tournage du Pianiste ont donné lieu à de nombreuses expositions dans le monde entier
À partir de 1993, présence sur le terrain pour les ONG Médecins du Monde, Handicap international, France Liberté.
1993 : reportage dans les camps de réfugiés au Rwanda, sur les orphelins du sida en Ouganda.
1994 : guerre civile en ex-Yougoslavie, camps de réfugiés rwandais au Zaïre.
1995-96 : Kirghizistan, aide humanitaire pour les ONG Atlas Logistique et France-Liberté.
1997 : guerre civile au Congo Brazzaville.
En 1995 et 1996, retour à Pétra (Jordanie) pour photographier le site nabatéen.
En 2000 et 2001, intègre une équipe d’archéologues dirigée par Leïla Nehmé, spécialiste de la civilisation nabatéenne, sur le deuxième grand site nabatéen, très peu fréquenté, de Maid en Saleh en Arabie Saoudite.